janvier-avril 2000
Uwe Loesch
Zwischenkieferknochen
(os intermaxillaire ?)

La tenue de représentation en public dUwe Loesch est immuable : tout de noir avec une chaussure blanche. Stratégie pour focaliser lattention sur lui ? Sans doute. Sûrement même. Mais cette attitude, bien plus quun effet, quune coquetterie, me semble emblématique de son expression, de son art. Stratégie de lirritation, du décalage, du hors normes dans les normes. Pour sen convaincre, il nest quà considérer son approche typographique presque toujours à la limite du décrochage : il tronque les lettres, modifie les espaces, crée des rythmes. Ce bousculement des règles typo, Uwe le pratique depuis longtemps avec une extrême rigueur toute germanique. Il les respecte néanmoins, il les reconnaît pour mieux les transgresser. Si leffet est fort, abrupt, radical, il est toujours minimal, voire minimaliste, simple mais pas simpliste, et le sens ou les sens apparaissent et simposent dans leur complexité, leur subtilité.

Alain Le Quernec, graphiste



revue de presse

"Avec une prédilection pour les thèmes culturels ou politiques, Loesch, qui manie en virtuose le texte et limage, la typographie et la photo, propose une lecture choc des phénomènes de société et sinscrit dans la lignée des grands affichistes contemporains."
L. A., Cimaise, mars-avril 2000

"Affichiste de conviction mondialement reconnu Uwe Loesch a développé un langage graphique personnel bousculant les codes tout en les respectant, pour créer des images fortes, porteuses démotion. Culture ou politique, il interpelle notre société et ses monstres en images positives dont la solidité de la construction libère finalement une vision optimiste de la vie."
Paris Capitale, février 2000

"Jamais content, Uwe Loesch conteste, à moins quil ne soit content de contester. (&) Disons-le demblée, il est un des grands affichistes contemporains. Voilà pour lhommage."
Brice dAntras, Etapes Graphiques n°58, janvier 2000 (voir le dossier complet)



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