revue de presse

"Paris vu par& 127 graphistes de renommée internationale ! Cette exposition monumentale a lieu à loccasion du cinquantième anniversaire de la prestigieuse Alliance graphique internationale, un club délite qui réunit les plus grands créateurs du monde (côté français, juste quelques noms pour vous allécher : Philippe Apeloig, Ruedi Baur, Michel Bouvet, Alexander Jordan, Alain Le Quernec, Raymond Savignac, Jean Widmer&). Tous ont planché sur la tour Eiffel, emblème de la Ville lumière où fut créée lAgi en 1951. Cest naturellement le lumineux espace de 300 mètres carrés de la Galerie Anatome qui accueille cette exposition. Créée il y a deux ans, la Galerie Anatome dont nous saluons régulièrement laction dans ces colonnes, est le seul lieu en France entièrement consacré à lart graphique."

Molly Mine, Paris Capitale, septembre 2001


"127 graphistes de lAgi, de toutes nationalités, présentent le résultat de style collectif autour dun thème commun : le premier étage de la tour Eiffel. Accompagnées de savoureux autoportraits, ces affiches, au format imposé, célèbrent avec humour, références ou clins dSil la célébrissime dame de fer."

Bénédicte Philippe, Télérama sortir, semaine du 17 au 23 octobre


"Paris reçoit des graphistes venus de soixante-deux pays pour le cinquantenaire de leur association. Avant de se réunir en congrès, ils auront pu, le 25 septembre, fêter l'un des fondateurs de l'Alliance graphique internationale, Raymond Savignac, né en 1907, parmi les centaines d'Suvres réunies à la bibliothèque Forney, à Paris, en hommage au coup de crayon et à l'esprit du plus français des affichistes, dans la lignée de Cassandre, Carlu et Colin. Le 28 septembre, à la fin de leurs rencontres, ils découvriront ensemble, à la galerie Anatome, rue Sedaine, les tours Eiffel en métamorphose que Pierre Bernard, commissaire de l'exposition, les a invités à envoyer pour ce "Paris vu par..." cent-vingt sept signatures du monde entier, avec Savignac, en rouge et bleu, pour le carton d'invitation.

Travailler sur un signe connu, un symbole, l'enrichir, le détourner, lui faire dire quelque chose de neuf, c'est évidemment le b.a.-ba des métiers de la communication graphique. Ici, pour ce grand jeu amical et confraternel, porte ouverte à l'imaginaire de chaque auteur, c'est le plaisir qui domine. Devant ces poèmes visuels dédiés à la ville-lumière, avec plus de champagne et de bas résille que de lignes brisées, on est comme transporté au temps de l'insouciance, celui où ils ont été conçus, il y a quelques semaines déjà.

Pourtant, la diversité des styles, des approches, l'arrivée de graphistes russes ou nordiques, japonais, mais aussi chinois, stimule le regard. C'est le but. C'est aussi la mission de ce lieu, la galerie Anatome, créée par les membres d'une agence privée installée non loin, et qui a pris son autonomie sous la forme d'une association qui compte déjà cinq cents membres

En deux ans d'existence, ce lieu est devenu le rendez-vous des étudiants, des écoles, et des professionnels d'un métier à la fois reconnu et mal connu. Mieux délimité dans les pays anglo-saxons, le design graphique est enseigné dans plusieurs grandes écoles françaises mais les différentes applications professionnelles qu'il irrigue (édition, maquette, mise en page de presse, conception d'identités visuelles) sont mal identifiées. En choisissant d'illustrer, sans rien vendre, ces différents métiers, à travers des artistes bien choisis, la galerie Anatome, dirigée par Anne-Marie Couvreu, attire par ses expositions et ses conférences un public averti, mais elle accueille aussi des groupes d'étudiants, venus parfois d'autres pays européens. Un rôle pédagogique ouvert, encouragé par un premier geste de la délégation aux arts plastiques, qui a aidé par une subvention la constitution d'un début de bibliothèque.

En alternance, la galerie consacre son espace (trois cents mètres carrés sur deux niveaux d'atelier, dans une cour discrète) à des expositions thématiques (l'école polonaise, les graphistes mexicains...), ou à des monographies. Présenté dans toutes ses dimensions, en décembre 2000, le travail d'Etienne Robial montrait comment il avait su, passant de l'édition à la télévision, exprimer autant par le livre qu'à l'écran, l'ambition d'unité et de cohérence, la déclinaison des grilles de couleur qui ont fait la marque de Canal + où Etienne Robial a été l'un des premiers, à la télévision, à définir la conception globale d'une ligne graphique.

Avec Philippe Apeloig, en juin, on retrouvait le parcours plus classique d'un concepteur qui, après une mission réussie au sein des équipes du musée d'Orsay (il est l'auteur notamment d'une affiche qui montrait l'architecture de Chicago d'une façon particulièrement dynamique), a su tracer son chemin, qui l'a conduit notamment à enseigner. Un fil fragile, celui des graphistes, qui, pourtant, ne se rompt pas.."

Michèle Champenois, Le Monde, 27 septembre 2001


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Pour les cinquante ans de lAlliance graphique internationale (Agi), réunie en congrès à Paris, fin septembre, une formidable démonstration de style (&). Un pari fou et sympathique que cette joute amicale, "disputée" par 127 graphistes de vingt pays sur le même thème(&). Sur les deux niveaux de la Galerie Anatome, dont les verrières diffusent la douce lumière automnale, vous aurez le tournis : il y a des affiches partout, sur les murs et cloisons, mais aussi aux cimaises accrochées au plafond&"

Molly Mine, Paris Capitale, octobre 2001

NB : en bonus, un commentaire de treize affiches par Pierre Bernard, commissaire de lexposition et membre de lAgi et des Amis de lAgi en France

    

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