Historiquement, cette pratique culturelle, en Uruguay comme en Argentine, est celle des esclaves africains qui recréaient les danses et musiques, ainsi que l?esprit, de leurs sociétés d?origine, invoquant les ancêtres et couronnant leurs propres rois durant la danse. Il y avait trois cultes principaux : San Benito, le saint noir; Baltasar, le roi mage; la Vierge du Rosaire, mariant de cette façon les traditions africaines à la religion des blancs. C?était aussi une façon d?échapper pendant quelques temps au contrôle absolu de la société esclavagiste.
Le Candombe exprime aujourd?hui l?unité culturelle et sociale de la société uruguayenne et, dans un sens élargi, des peuples du Río de la Plata.

* Lescomparsas portent des noms d?origine africaine et comptent de 20 à 70 musiciens qui peuvent se peindre les parties visibles du corps en noir (lubolos).

 

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